lunes, 20 de abril de 2009

LO CORTES NO QUITA LO VALIENTE

Muchas especulaciones están teniendo lugar en torno al "apretón de manos" entre los Presidentes Obama y Chávez en la última Cumbre de la OEA. Los analistas de los simbología política del Presidente Obama pierden un punto importante de vista y es que lo factico es que se han retomado las relaciones consulares entre estos países. Ambos países se necesitan mutuamente, y eso todos los sabemos, pero mas allá de política exterior lo cierto es que este hecho diplomático es positivo, insisto, porque pone en evidencia a un EEUU más HUMANO que practica sus principios fundadores, Libertad, Igualdad y Fraternidad. Creo yo que la política se enriquece con la práctica de valores humanos y para ello Obama como agente político es estratégico para los USA. Incido, este Presidente le está dando un nuevo rostro a la política norteamericana.


El apreton y la conversa entre los Presidentes Obama y Chavez
Source: Venezolana de Televisión (19 de abril de 2009)


Respecto al Presidente Chávez si bien es cierto como dictador nunca va a modular su carácter autoritario pero por lo menos dentro de su mente debe haber pensado, "Yes, he is not that out of our league!" Creo que el símbolo del libro "Las venas abiertas de América Latina" de Galeano evidencia un reconocimiento de la cualidades de su homologo.
No perdamos de vista que de la admiración y el respeto son cualidades con las que se empieza una relación (positiva) entre dos seres humanos. Esta lógica no escapa al orden internacional. La Real Politik merece ser analizada también desde esta lógica.


Sobre el tema:

LE FIGARO DE FRANCIA (04/20/09) PUBLICA LA NOTICIA DE LA SIGUIENTE MANERA:

"Les amabilités d'Hugo Chavez

En réponse aux accusations de colonialisme et d'impérialisme souvent adressées à Washington, le président américain a souligné que «nous sommes tous des pays colonisés par des empires : l'Espagne, l'Angleterre ou le Portugal».

Comme Hillary Clinton l'avait fait à Mexico en mars, il a reconnu la responsabilité des États-Unis dans le trafic de drogue et la criminalité qui se développent sur l'ensemble du continent. Il a mis en avant la nécessité d'une plus grande coopération en matière de sécurité et annoncé un fonds de 30 millions de dollars pour la financer.

Le président vénézuélien a ouvert les hostilités… en se précipitant pour serrer la main de Barack Obama. «Que tal ?» («Comment ça va ?») aurait répondu, un peu interloqué, l'hôte de la Maison-Blanche, selon des sources diplomatiques vénézuéliennes. Renouvelant plusieurs fois le geste, Hugo Chavez a même offert un livre à Obama : Les Veines ouvertes de l'Amérique latine, d'Eduardo Galeano, publié en 1971, un livre référence pour la gauche sud-américaine et qui constitue l'un des réquisitoires les plus virulents contre les États-Unis et l'exploitation des richesses latino-américaines au profit des puissances étrangères. «I want to be a friend», a glissé Chavez à Obama.

Signe de ce climat apaisé, l'homme fort de Caracas a annoncé qu'il allait envoyer un nouvel ambassadeur à Washington. Le précédent avait quitté les États-Unis après l'expulsion du représentant de Washington à Caracas en septembre dernier.


Reconstruire la confiance

«C'est le début d'une ère nouvelle très intéressante», a déclaré le président équatorien, Rafael Correa, habituellement très critique envers Washington. «Ce sommet va permettre de reconstruire la confiance entre les États-Unis, la Bolivie et le Venezuela, une confiance qui avait disparu à cause de la barbarie de Washington depuis dix ans.» «Le résultat sera très positif», a assuré le chef de la diplomatie brésilienne, Celso Amorim. La présidente argentine, Cristina Kirchner, a jugé qu'«un dialogue différent avait été ouvert» avec Barack Obama, espérant que «ses intentions pourront se traduire en politiques concrètes».

Un seul chef d'État semble ne pas avoir succombé au charme du nouveau président américain : Evo Morales. Le président bolivien s'est dit «surpris» par les paroles de Barack Obama : «Il parle de coopération mais en Bolivie nous avons subi un climat de conspiration permanent organisé par Washington et je n'ai pas encore senti de changement.» Jeudi, la police bolivienne a annoncé avoir déjoué un complot contre Evo Morales dans une opération qui a fait trois morts à Santa Cruz, le fief de l'opposition. Une partie des chefs d'État, au premier rang desquels Hugo Chavez, ne devaient se résoudre à signer la déclaration finale de ce sommet, Cuba demeurant un point d'achoppement. Un geste qui ne devait pas entacher la réconciliation affichée ce week-end par les États américains à Port of Spain."